LEB_Lycée Emilie Brontë

  • Stade du projet Concours
  • Lieu Lognes, France
  • Programme Construction neuve d'un lycée d'enseignement général et technologique accueillant 1015 élèves, avec :
    - Enseignement général, scientifique et pôle technologique,
    - CDI et Salle Polyvalente 150 places
    - Administration et logistique
    - Demi-pension
    - Logements de fonction
  • Maître d'Ouvrage Région Ile-de-France
    SAERP, mandataire
  • Surface 10 500 m² SDP
  • Coût 24 600 000 €
  • Images _Preview
CAB ARCHITECTES - LYCEE EMILIE BRONTE, LOGNES - 2014 CAB ARCHITECTES - LYCEE EMILIE BRONTE, LOGNES - 2014 CAB ARCHITECTES - LYCEE EMILIE BRONTE, LOGNES - 2014 CAB ARCHITECTES - LYCEE EMILIE BRONTE, LOGNES - 2014

Éloge du neutre : ancrage et singularité

Proche de l’infrastructure aérienne du RER A qui enjambe le paysage et lui donne une direction, le site du projet du nouveau Lycée Emilie Brontë de Lognes a toutes les caractéristiques du paradigme suburbain.
Il est entouré d’éléments disparates de bâti (îlots ou lotissements génériques), d’espaces publics en quête de vécu (esplanades, trottoirs, allées), d’une topographie insuffisamment marquée pour structurer le paysage (5m de bas en haut de la parcelle).

S’ajoute à cet inventaire un réseau de clôtures qui scarifie ce territoire, en souligne les enclaves et rend délicate la relation de tout nouveau projet à ses limites.

Malgré cela, ce paysage est riche par ses enseignements et les potentialités qu’il offre, en ce qu’il est un lieu/paysage, témoin archétypique de la France du 21ème siècle.

Dans cette banlieue élargie, la mosaïque des morphologies qui se juxtaposent, des styles qui se succèdent, crée un « strip linéaire » où les images des bâtiments se mélangent dans un morphing à l’échelle métropolitaine.
La poésie est là. Les moyens de « faire » aussi, par l’alternance des objets singuliers de la ville et des vides qui les séparent.

Les projet appartient à ces territoires qui donnent les outils pour concevoir en une sereine liberté, un équipement scolaire tel que nous le présentons ici ; c’est à dire une dualité conjuguant appartenance et ancrage à un sol qui se cherche, et présence de l’objet architectural singulier et symbolique qui s’inscrive dans le développement de la ville de Lognes.