Persiennes « paupières » – Eze

  • ÉQUIPE CAB ARCHITECTES Jean-Patrice Calori, Bita Azimi, Marc Botineau,
    avec Bahram Azimi
  • Photographies CAB ARCHITECTES

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Reprenant, pour le décliner, le thème de la persienne, les modules en caillebotis se rétractent tels des paupières, pour faire entrer le paysage dans la maison.
Fermés ils filtrent la lumière, créent une pénombre et protègent la peau vitrée. Réponse adaptée au climat méditerranéen, les persiennes repliables ménagent une ambiance tamisée dans le logement, permettent toutes les positions possibles, du totalement ouvert au totalement fermé.
Ouverts, ils forment un brise soleil en partie haute ; la partie basse repliée cache la vue vers la route en aval.
Chaque module de persienne est indépendant et correspond à une trame de châssis vitré ; une multitude de positions peut être envisagée donnant à la manutention des persiennes une dimension ludique, des ambiances intérieures variées, plus ou moins filtrées selon les degrés d’ouverture.
Persiennes levées, le logement devient un « appartement-fenêtre », d’autant plus que le sol intérieur, se poursuit au même niveau dans les loggias venant ainsi amplifier un effet de glissement entre le dedans et le dehors.
La conception des persiennes mobiles est partie d’un principe d’éléments faisant contrepoids : le poids de l’élément montant est contrebalancé par l’élément descendant, la masse globale à tirer se trouvant dès lors réduite.
Un simple motorisation de type volet roulant alimente le mécanisme.
Composé de cadre aciers laqués et de caillebotis galvanisés à lames inclinées montés sur pommelles, chaque module fait appel à une ingéniosité plus proche du « low tech », que d’une technologie sophistiquée.