C’est mon sol!

  • "Changer l'échangeur" - Porte de Bercy Workshop Européen Master 1
    organisé par l'Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de Paris Val de Seine,
    du 27 Février au 06 Mars 2015
  • Jean-Patrice Calori & Bita Azimi, professeurs invités
  • étudiants Groupe 1 :
    Morgane Georgelin, Axel Moulin, Elise Reynier, Maxime Rouesnet
    Groupe 2 :
    Eléonore Bourgeois, Jean-Christophe Collognat, Julia Ménage, Mathilde Sauvagnac
    Groupe 3 :
    Leandro Soares, Benjamin Lebrun, Nicolas Muller, Florine Segaert
    Groupe 4 :
    Camille Ausseur, Tim Mouly, Simon Pasquet, Ik-Sou Shin, Caroline Vanier
    Groupe 5 :
    Mélanie Asselin de Beauville, Khaoula Benchekroun, Liz-Ange Dakouri, Sandra Grifo, Anne-Lise Launay, Agnès Michel, Noémie Prevot
    Groupe 6 :
    Tarik Abd el Gaber, Elissa Martin, Mélanie Mauger, Esther Pinon
    Groupe 7 :
    Sara Asbai, Camille Landuré, Charlotte le Mesre de Pas, Alice Raymond
    Groupe 8 :
    Jeanne Chaley, Alice Gadot, Marion Gardier, Maya Moukaddem, Frédérique Pouenat
    Groupe 9 :
    Amine Aider, Roman Caillaud, Flora-Lou Leclair, Arnaud Sawadogo
    Groupe 10 :
    Symi Caroussos, Jessy Paquet Méthot, Emilie Steprans, Philippe Robart, Gabriel Thomac
    Groupe 11 :
    Augustin Beraud, Che-Chia Chang, Luiza de Souza Strauss, Mathilde Neuville

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Oui ce fût leur sol… Point de départ choisi et exploré pour parcourir une aventure commune, intense et dense.
Changer l’échangeur, pourquoi pas, sans doute, peut-être, mais oui allez on y va!
Alors la démarche a consisté à partir d’une intuition de projet comme une pré-connaissance qui permettrait de se diriger vers un but imaginé et rêvé. L’analyse s’est fondue dans la construction de la pensée du projet. Affamés de connaître les potentialités qu’offrait ce site contraint, impossible, nous avons invité les étudiants à explorer des pistes contrastées, où les échelles de réflexion pourraient glisser entre l’action local et l’intervention sur le territoire élargi.
Agir sur l’échangeur, c’était donc de voir plus loin, à la source des nuisances, des incroyables contraintes de circulation des portes d’entrée vers une capitale. Mais c’était de se poser la question de l’infrastructure, de son impact dans la ville, topographie artificielle, dont la présence est fortement liée à sa hauteur, à la barrière qu’elle crée, aux enclavements qu’elle génère. Nous sommes donc partis joyeusement nous confronter au réel, et l’aventure a commencé en stimulant les scénarios, comme par exemple :

_ Dévoyer en amont l’autoroute pour faire muter en boulevard urbain, ou se superposer au site propre de l’emprise ferroviaire ;
_ Décomprimer des échangeurs/diffuseurs sur la ceinture du périphérique pour re-comprimer par une densité bâtie ;
_ Travailler dans la temporalité pour raconter une mutation dans un temps accéléré ;
_ Remplacer, sectionner le périphérique par un train automatique, nouvelle infrastructure invisible car posée à 20 mètres de haut ;
_ Créer des îles/programme dans les délaissés ;
_ Exprimer l’urbanité retrouvée par un pont habité, accepter le réel en créant des îlots écran tournés vers les Maréchaux ;
_ Couvrir les voies pour offrir un nouveau sol capable…

La règle : des réponses claires, synthétiques ; une idée, une seule, mais lisible, didactique, cohérente. Poussée jusqu’au bout.

Le résultat est une vraie masse critique, une matière constituée d’interventions proches ou opposées, mais riches et généreuses en ce qu’elles proposent pour une nouvelle vision de la ville, morale ou amorale…

Merci aux moniteurs et aux étudiants.
Merci à tous !